Après notre incroyable croisière en Antarctique, il nous restait 4 jours pour rejoindre Santiago où nous devions prendre un vol pour l’Île de Pâques. Nous avons cherché une solution qui soit économique, mais qui nous permette aussi d’avoir quelques jours pour découvrir Santiago. Après moult recherches, nous avons opté pour un combo bus + avion.

A peine débarqués de l’Hebridean Sky, nous avons pris un bus pour Punta Arenas. Celui-ci nous a fait passer par le détroit de Magellan, auquel nous sommes encore restés bloqués 4 heures. (Souvenez-vous, nous avons déjà passé quelques heures bloquées ici.) Ce retard nous a fait arriver vers minuit à l’auberge que nous avions réservée. Nous n’avons donc pas pu visiter Punta Arenas, car le lendemain, notre vol partait à 13h.

Comment y aller ? Bus Ushuaïa – Punta Arenas • Compagnie Bus Sur • Tarif : 2500 CLP (environ 37€) • Durée prévue : 8h
Vol Punta Arenas – Santiago • Compagnie Jet Smart • Tarif : 69,62 € • Durée : 3h30

 

Arrivée à Santiago

3 heures et demi plus tard, on arrive à l’aéroport de Santiago. Pour rejoindre le centre-ville, il y a plusieurs choix du plus cher au moins cher : prendre un taxi, une navette privée qui vous emmène au pied de votre hôtel ou prendre une navette Turbus ou Centro aeropuerto qui dépose les passagers à une des stations de métro. C’est facile, ils ont tous des guichets à la sortie de l’aéroport.

Nous avons pris une navette Turbus qui nous a déposé à la station Pajaritos où nous prenons le métro.

Comment y aller ? Aéroport – Pajaritos • Compagnie Turbus • Tarif : 1900 CLP aller simple ou 3400 A/R • Durée : 30 minutes
Métro de Santiago : il faut acheter une carte sur laquelle on charge de l’argent. Le prix du trajet dépend de la plage horaire.

La ville de Santiago est très marquée par la récente (et toujours en cours) révolte sociale. Des tags jonchent les bâtiments et monuments. Certaines statues ont été complètement transformées, ce qui ne les rend pas moins belles.

Pas le temps de niaiser, nous avons seulement 2 jours pour visiter la ville. Nous nous sommes donc concentrés sur trois quartiers.

Providencia

Providencia, c’est le quartier que nous avons choisi pour loger à Santiago. Un peu à l’écart du centre-ville pour éviter les manifestations mais assez de commerces et restaurants pour nous maintenir en vie.

On a apprécié s’y balader. Les rues sont calmes mais pas trop.

Nous avons passé un peu de temps dans l’immense centre commercial climatisé Costanera Center à faire des courses pour notre séjour sur l’Ile de Paques et à la recherche de nouvelles chaussures pour Benoît. On peut aussi monter en haut de la tour du centre pour avoir une vue panoramique sur la ville. C’est un peu cher, mais la note baisse si vous dépensez de l’argent dans les boutiques du centre.

Où manger à Providencia ?

Pour mon plus grand bonheur, il y a beaucoup de restaurants avec des options vegan dans Providencia.

Le premier soir, on a testé Central Pizza. On voulait prendre une pizza chacun mais le serveur nous a prévenu que les pizzas étaient vraiment grosses et qu’il valait mieux en partager une. On a suivi son conseil. Quand notre gigantesque pizza moitié carbonara, moitié légumes et fromage vegan est arrivée, on ne l’a pas regretté.

Depuis que j’ai goûté aux donuts vegan de chez Cartem à Vancouver, je ne manque pas l’occasion lorsque l’occasion d’en manger se présente. On est donc passé chez Donut Corp pour prendre un donut framboise thé vert et un melon – figue de barbarie à emporter. C’était bien gras et bien bon.

On a aussi déjeuner chez Primal. J’ai mangé un bon bowl protéiné et Benoît a pris le burger au Beyond meat, sa nouvelle passion. C’était très bon, mais un peu cher.

Chez Nice Cream, on a pu goûter de très bonnes glaces vegan à l’italienne. Ils proposent aussi des gaufres, mais vu la chaleur, on était bien content avec nos glaces fruits des bois et ferrero rocher.

Centre historique

On a passé peu de temps dans le centre historique très fréquenté de Santiago. Nous avons quand même fait un tour sur la Plaza de Armas, la place principale de la ville. On s’y balade au milieu des cocotiers en observant les façades de la cathédrale et des différents musées qui l’encerclent.

Nous avons aussi passé un peu de temps à faire les magasins dans les rues piétonnes autour de la place à la recherche de maillots de foot locaux pour compléter la collection de Benoît.

En quête d’un restaurant avec des options vegan, on est tombé sur le Thai Express, qui proposait une boisson et plat du jour à 4400 CLP (environ 5€). On a mangé du riz et des légumes sautés accompagnés de tofu pour moi et de poulet et œufs pour Ben.

Bellavista

Bellavista, c’est le quartier pour faire la fête. De jour, il est plutôt déserté, mais vaut le coup d’être visité pour ces nombreuses fresques murales.

On y trouve aussi le parc Cerro San Cristóbal, le plus grand de Santiago. Ça vaut le coup de s’y balader pour visiter les différents jardins et avoir une belle vue sur Santiago.

Pour fêter notre dernière soirée à Santiago, nous sommes allés au Katako Bar qui sert des cocktails, bières et planches vegan. On a tout goûté ! Les moscow mule étaient rafraîchissant, les bières locales de la brasserie Gattito très bonne et la planche qu’on a partagé à deux était incroyable.

Où loger à Santiago ?

Nous avons logé au Blasis B&B. Ce Bed & Breakfast est situé dans une rue calme de Providencia, dans un beau bâtiment colonial. Notre chambre se trouvait dans une petite cour toute mignonne. Je ne suis pas mécontente d’avoir trouvé cette petite perle sur AirBnb.

Blasis B&B • Chambre double avec salle de bain privée et petit déjeuner • Tarif : 23,40€ la nuit

Nous avons changé de logement pour la dernière nuit afin de nous rapprocher de l’aéroport. Nous avions prévu de prendre une navette Turbus, mais on a réalisé qu’elles ne passaient pas la nuit. C’est donc avec un uber que nous nous sommes rendu à 4h du mat à l’aéroport pour prendre un avion vers l’Île de Pâques.