Après Tortuguero et un trajet d’environ 5h, nous voici arrivés à notre 2e étape de la côte caribéenne costaricienne : Cahuita.

L’ambiance change pas mal. Déjà, il y a des routes goudronnées et des véhicules motorisés. Le village est plus grand (sans être immense non plus), un peu plus « tourisme classique ». On sent la forte influence afro-caribéenne dans la façon de vivre, qui déteint très vite sur nous et qui impose de profiter des lieux, du temps, de se reposer, de vivre lentement. Nous avons passé 3 jours entiers ici, plutôt placés sous le signe de la détente.

Où dormir ?

Pas mal d’offres ici, et clairement pas besoin de réserver en avance en basse saison. Nous avons passé 4 nuits aux Cabinas Cahuita, petit établissement proposant des chambres doubles ou triples avec salle de bain privée et tenu par un breton (ils sont partout !). Il est situé à 100m du terminal de bus et à environ 2 minutes à pied des restaurants et supérettes du centre-ville. Petit plus numéro 1 : la clim dans la chambre. Quand il fait plus de 30° dehors l’après-midi, c’est très appréciable. Petit plus numéro 2 : la (petite) piscine dans la cour. Après une baignade dans la mer des Caraïbes, c’est très agréable de faire une petite trempette dans l’eau sans sel de la piscine.

Que faire ?

Ce village a 2 principaux intérêts : les plages et son parc national.

Vamos a la playa, señor zorro

Plusieurs plages sont accessibles rapidement à pied depuis Cahuita, mais une seule est gratuite car située hors du parc national : la playa negra. Il faut marcher environ 10-15 minutes pour y accéder et profiter de son sable noir et de ses petites vagues. Il n’y avait vraiment pas grand monde et c’était très agréable d’y aller tôt le matin ou en fin de journée (vers 16-17h) pour éviter la chaleur écrasante qui commence dès 10-11h.

D’autres plages, encore plus belles, se trouvent au sein du parc national, donc avec accès payant : playa blanca et puerto vargas.

Parque nacional de Cahuita

Il s’agit d’un très joli parc national de plus de 1000 hectares terrestres et plus de 23000 maritimes, protégeant une barrière de corail. Le ticket d’entrée au parc est une donation : on donne ce qu’on veut. Je ne sais pas si on vous juge ou si on vous vole vos affaires si vous ne donnez pas assez, mais nous on a donné un peu plus de 10’000 colones (un peu moins de 20€) pour nous 2 et tout s’est très bien passé.

Nous avons randonné sur le sentier bien balisé le long des plages mais en pleine forêt, un peu comme à Tortuguero. Le plus long sentier est une ligne droite d’environ 6km, qui passe par la majestueuse playa blanca et qui se termine sur la plage de puerto vagras (autre entrée du parc). Quand nous y sommes arrivés, nous étions… absolument seuls. Nous avons fait sécher nos t-shirts trempés de sueur sur les branches d’un arbre et nous nous sommes baignés jusqu’à ce que des gens arrivent. 2 solutions pour le retour, sortir du parc et attraper un bus sur la route ou refaire le même chemin dans l’autre sens. On fait suffisamment de bus pour éviter d’en prendre quand on peut faire autrement.

Plein d’animaux sont très facilement visibles ici aussi, des singes capucins, des paresseux, des ratons-laveurs (qui viennent piquer les picnics des plagistes)… Beaucoup d’activités sont possibles en passant par des compagnies : des visites guidées du parc (de jour comme de nuit), mais aussi des tours en bateau, du snorkeling…

Comment se rendre à Cahuita ?

Cahuita est assez simple d’accès. Un bus longe le sud de la côte entre Limon et Puerto Viejo ou Manzanillo toutes les heures et met environ 1 heure à rejoindre le terminal de bus de Cahuita situé à 200m du centre-ville. Ce voyage vous coûtera la modique somme de 2€. Pour prendre le bus, il faut se rendre au terminal MEPE de Limon.

C’est d’ailleurs le bus que nous avons repris au départ de Cahuita pour se rendre à notre prochaine étape : Puerto Viejo.

Terminal de bus de Cahuita au Costa Rica