Avant de partir en tour du monde, nous tendions vers un mode de vie le plus écolo possible. On faisait nos courses dans des magasins bio. On achetait au maximum en vrac. On cuisinait plutôt que d’acheter des produits sur-emballés. On recyclait et on compostait nos déchets verts.

Pendant notre voyage, rester dans cette démarche a été un peu compliqué. Mais il y a quand mettre quelques actions à mettre en place pour limiter son impact.

1. Ça commence avant de partir

Le départ approche et vous commencez votre sac. Vous êtes tenté d’acheter de nouveaux vêtements qui vous suivront dans cette aventure. Ne le faites pas. Préférez emmener ce que vous avez déjà dans vos placards. Si vous jugez qu’il vous manque une pièce, achetez d’occasion. Vous ferez des économies et vous n’engraisserez pas l’industrie du textile qui est la deuxième industrie la plus polluante.

J’ai personnellement acheté d’occasion sur Vinted une paire de baskets Nike, un t-shirt protection UV et un pantalon fluide en lin. Le tout m’a coûté une vingtaine d’euros.

2. Jeter correctement

Si vous arrivez sur cet article, je pense que vous n’êtes pas le genre de personne à jeter vos déchets n’importent où. Je vous passe donc le laïus sur le fait que vous ne devez rien laisser derrière vous lorsque vous visitez un lieu.

Dans certains pays, il n’est pas toujours possible de recycler ou composter mais quand c’est possible, faites-le.

3. Consommer local

Éviter les chaines internationales comme Mc Do et Starbucks. Ça a un côté doudou de retrouver un aliment qu’on connait mais d’un point de vue écologique, il vaut mieux soutenir un commerce local qui n’importe pas ses produits de l’autre bout du monde.

Comme vous préférez les fraises françaises aux espagnols, choisissez les produits locaux quand vous voyagez. Achetez sur les marchés où vous trouverez les produits qui viennent de moins loin. Prenez tout de même garde dans certains pays à cuire vos légumes et à retirer la peau des fruits. Vous pourriez vous retrouver avec une sacrée tourista.

Vous seriez tenté d’acheter cette marque de biscuits que vous preniez toujours en France. On a souvent envie de retrouver des saveurs que l’on connait. Mais ces produits viennent de loin et vous avez tout intérêt à consommer des produits locaux pour être plus écolo, pour découvrir de nouvelles saveurs mais aussi pour faire des économies.

Mercado San Camilo à Arequipa

4. Avoir des contenants et couverts réutilisables

Pour éviter au maximum de générer des déchets plastiques, on a emporté avec nous des tote bags et des sacs à vrac. Ils nous ont permis de transporter nos courses, emballer nos sandwichs et parfois notre linge.

Nous avions aussi chacun un set de couverts réutilisables. On a choisit celui de Nature et Découvertes. Il est pratique car compact et avec un vrai couteau.

On a évité au maximum d’acheter des bouteilles en plastique en ayant toujours notre gourde sur nous. Nos gourdes Qwetch de 50cl gardent le chaud et le froid longtemps. Par contre, sa contenance était bien trop juste pour faire de la randonnée. Nous avons du racheter une gourde d’un litre pour compléter.

Dans les pays où l’eau du robinet n’est pas potable, on dégainait notre paille Lifestraw qui filtre les bactéries. En plus, elle permet de boire l’eau des rivières (pratique en randonnée) et même votre pipi si vous être vraiment dans une situation très compliquée. La paille filtre jusqu’à 4000 litres, soit 5 ans d’utilisation ! La marque propose aussi d’autres produits comme des gourdes, des pichets et d’autres systèmes de filtrations.

5. Choisir des cosmétiques respectueux de l’environnement

Pour se laver, on a choisi des cosmétiques solides sans emballage. Nous avions un savon Dr Bronner’s dans une boite à savon pour se nettoyer le corps et chacun un format voyage des shampoing Pachamamai dans une petite boîte en métal.

Pour nos brosses à dents, on a emmené celle de Lamazuna dont les têtes sont interchangeables. Avec la recharges de 3 têtes, on était bon pour l’année. Niveau dentifrice, on a choisi la version en pastilles de Lush. Elles moussent tellement qu’un tiers de pastille suffisait pour un lavage. Avec un pot, on en avait pour environ 70 jours de brossage de dents pour nous deux.

Le changement est dur à faire psychologiquement pour passer à l’oriculi qui remplace les cotons tiges mais le gain de place et les déchets évités sont tellement énormes que ça vaut le coup.

6. Réfléchir ses déplacements

Les transports, c’est 24% des émissions de CO2 dans le monde (en 2018). Lorsqu’on va passer un an à se déplacer, il convient de bien choisir ces modes de transports.

J’admire vraiment ceux qui ont choisi de voyager sans avion. C’est le cas de Céline et David qui sont allés jusqu’en Thaïlande sans passer une seule fois par les aéroports.

Nous n’avons pas fait ce choix car notre tour du monde était limité en temps. Mais nous avons fait le maximum pour le prendre uniquement pour traverser de grandes distances. Pour le reste, nous avons préféré le train (pour traverser le Canada par exemple) ou le bus (pour parcourir l’Amérique du Sud ou le Costa Rica).

En plus de la différence de tarif, l’impact environnemental a été un argument pour louer une voiture plutôt qu’un van pour visiter la Nouvelle-Zélande.

On n’est pas parfait. Il y a toujours moyen de faire plus. Mais ces petits gestes mis bout à bout font une différence énorme dans l’impact de notre voyage sur les pays qu’on visite.

Et vous, que faites-vous pour l’écologie quand vous voyagez ? Avez-vous d’autres conseils à nous donner ?